Nicolas39 - Pêche à la mouche

La pêche à la mouche sur le blog de Nicolas Germain, un Jurassien amoureux de sa rivière, la Haute Rivière d'Ain.
Centre de pêche en Bosnie.

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lundi 15 avril 2024

J'ai de nouveau des livres.

Ce court billet pour vous informer que j'ai de nouveau des livres en stock. J'avais vendu mes derniers lors du SANAMA en février 2023 et depuis je ne pouvais plus répondre à la demande.

Si vous êtes intéressés, merci de me contacter.

mercredi 10 avril 2024

Pour la Bienne, c'est encore loupé !

Vous pensiez qu'un jour la Bienne aurait des eaux plus propres ? Vous pensiez que les élus jurassiens avaient une réelle envie de bien faire pour rendre nos rivières plus saines ? Vous pensiez qu'à la tête du Conseil départemental du Jura il y avait les bonnes personnes pour faire face à ces immenses épreuves environnementales locales ?
Vous aviez tort !
Non, la Bienne n'aura pas de sitôt des eaux plus saines comme malheureusement toutes les autres rivières jurassiennes. Non, nos élus ne prendront pas les décisions difficiles dans le domaine de l'assainissement ou envers le monde agricole (voir les affaires du comice sur la Furieuse ou bien encore de la méthanisation sur le Valouson) au risque de perdre leur électorat. Sans même parler de décisions, il faut juste écouter les discours frileux de ces mêmes élus pour ne pas froisser les pollueurs. C'est criant de vérité !
C'est tellement évident, tellement prévisible. Rien que dans le Jura, il y a de nombreux dossiers passés qui prouvent que cette volonté est inexistante. Encore une fois, j'entends le discours comme quoi il ne faut pas couper le dialogue et construire avec les élus. Encore une fois, je vois aujourd'hui après 30 ans de bénévolat et d’investissement personnel le triste résultat. C'est un échec total et visiblement pas la bonne stratégie !
Nos rivières jurassiennes, celles qui faisaient venir des pêcheurs du monde entier il n'y a pas si longtemps encore, sont à l'agonie. Chaque année je me dis que cela ne peut être pire, mais si.
Honte à vous les élus pour avoir laissé dépérir de tels joyaux, honte à nous pour ne pas vous avoir convaincu de mieux faire.

lundi 8 avril 2024

Tant qu'ils sont là...

Comme les premières jonquilles, la première hirondelle, le premier chant du coucou ou encore la première morille, il y a un symbole du printemps que j'attends toujours avec impatience. Depuis que je m'en souvienne, j'ai toujours scruté fin mars les bords de gravières à la recherche du premier alevin de l'année.
Cette année c'était pour le 30 mars dernier. Des niveaux hauts, de la pluie, du vent, mais mes recherches ont porté leurs fruits.
C'est toujours surprenant de voir que la nature sauvage, malgré tout le mal que l'on se donne collectivement à la détruire, arrive à survivre et se reproduire dans un milieu aussi dégradé. Immense respect pour ces truites sauvages jurassiennes.
 

mercredi 3 avril 2024

André Terrier, 28 ans.

3 avril 1996 - 3 avril 2024, 28 ans qu'André Terrier est décédé.

Je vous partage aujourd'hui cette photo que je crois n'avoir jamais publié. Elle date du début des années 90. Une autre époque. J'aime beaucoup cette photo car elle représente bien notre vie du siècle dernier ! Nous pêchions par passion bien entendu, mais aussi pour manger le produit de notre pêche. Si au fil des années nous avons commencé par remettre nos poissons à l'eau pour aujourd'hui ne plus en tuer aucun, ce n'est pas par philosophie ou par mode, non, c'est uniquement pour continuer à assouvir notre passion en continuant de pêcher.

André était à l'époque un grand amateur de truites. J'ai souvenir d'un matin (tôt), alors que je l'avais rejoint à son appartement pour un départ à la journée afin de pêcher ensemble, qu'il m'avait proposé de déguster en guise de petit déj' un filet de truite cuit dans sa marinade perso. Nous en avions gobé un chacun ! Un délice. Il serait bien triste de ne plus pouvoir le faire aujourd'hui tant la population de truites sauvages est devenue peau de chagrin sur la rivière d'Ain.

André Terrier est l'homme, hors famille proche, qui a le plus compté dans ma vie. Son souvenir reste indélébile. Il m'accompagne encore très souvent au bord de l'eau.

lundi 1 avril 2024

Le secret du bas de ligne rouge élastique enfin révélé !

Déjà bien avant la commercialisation de mes bas de ligne, ceux-ci faisaient beaucoup parler. Depuis leur mise en vente il y a plus de douze ans, cela s'est démultiplié. J'ai lu et entendu de très nombreuses versions sur leur confection. Certains pensant dur comme fer détenir la bonne recette. Il se trouve qu'à ce jour, aucun résultat issu de toutes ces différentes mixtures n'est égal au mien. Alors, c'est peut-être mieux, moins bien, mais de toutes évidences, c'est différent, très différent.

C'est ainsi, le secret a toujours fait parler quel que soit le sujet finalement. Mais aujourd'hui, je suis fatigué. Je suis las de toutes ces questions à la limite du harcèlement. Il n'y a pas une seule semaine où je ne reçois pas un message pour me demander comment obtenir un tel résultat sur un nylon. C'est usant et cela m'a usé ! Je cède donc aujourd'hui à cette pression populaire insoutenable.

Dans un premier temps, je vous le rappelle, et il le faut tant je lis de bêtises sur le sujet, que ce fil rouge est avant traitement un fil tout ce qu'il y a de plus conventionnel. Un nylon transparent. Une bonne fois pour toutes, non, ce n'est pas du maxima que diable !  Ensuite, il faut bien comprendre qu'il y a un mode de cuisson bien particulier réalisé à la cocotte-minute. Les temps de cuisson sont différents selon le diamètre de fil cuit. Ceux-ci se calculent au départ de la rotation de la soupape.

Et puis, bien entendu, il y a le fameux ingrédient secret. Celui qui fait tout. Celui qui donne cette élasticité incroyable à mon fil. Celui qui permet au nylon de ne plus avoir de mémoire. L'élasticité pour combattre les plus gros poissons même avec des petits diamètres en pointe. La perte de mémoire pour donner une durée de vie incomparable à ces bas de ligne. L'ingrédient secret est donc totalement indispensable. Sans lui, le résultat n'aura rien de comparable.

Je livre aujourd'hui mon secret avec un immense soulagement. Plus de question, plus de harcèlement. Enfin libéré !

Cet ingrédient secret et ignoré de tous à ce jour n'est autre qu'un fruit très rare. Il est même inconnu par la plupart des gens puisque non comestible pour l'homme (mais pas pour les Mico Titi, une espèce de singe autochtone à la région d'origine). Par conséquent, il n'est pas commercialisé. André Terrier, à son époque, avait eu vent des propriétés de ce fruit rare. C'est lui qui a fait les premiers tests, les premiers dosages. Aujourd'hui, la recette est optimisée à la perfection. Le plus dur étant de se procurer ce fruit aux qualités extraordinaires. Il pousse uniquement dans quelques rares régions du monde. Pour ma part, je les fais venir de la cote Caraïbe colombienne, au pied de la montagne Santa Nevada. J'ai maintenant de bons contacts et je suis fourni régulièrement sans problème. C'est un marché unique puisqu'avant moi, ces fruits étaient laissés aux singes Mico Titi qui eux seuls peuvent les consommer et surtout les digérer. Alors oui, je vous le concède, le côté "circuit court" est totalement oublié, mais c'est le prix à payer pour obtenir un tel résultat.

Voilà, pour les plus curieux d'entre vous et tous les autres, vous connaissez maintenant le secret du bas de ligne rouge jurassien.

La banane sanguine !

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